La terre fertile de Voïvodine arrosée par deux grands cours d’eau, le Danube et la Tisa, constitue un terroir sur lequel est fondée la richesse de la cuisine locale des pêcheurs. Parallèlement s’est aussi développée la cuisine « continentale », adaptée aux coutumes locales, et créée sous l’influence de nombreuses populations qui se sont installées sur ce territoire et qui continuent à le faire.
Grâce aux restaurants situés dans la ville, aux salaš et aux čarda (restaurants traditionnels) dans ses alentours, le trésor que représentent les saveurs de la Voïvodine a un avenir certain. Outre les entrées, dont le kulen (saucisson pimenté) et les grattons sont une partie incontournable, le péché mignon des gourmets, c’est le « déjeuner dominical voïvodinien ». Ce repas commence par une soupe au vermicelle ou avec des boulettes, et se poursuit par un rinflajš (viande de bœuf ou de poulet et légumes cuits dans le bouillon), servi avec de la sauce, puis par de la viande panée et différentes sortes de viandes rôties, et se termine obligatoirement par un dessert comme îles flottantes, crêpes ou strudel, qui peaufinent ce plaisir gastronomique.
Les événements que les amateurs de nourriture et de boissons ne devraient surtout pas manquer sont : le Festival international du vin, le Festival de l’eau-de-vie de Kovilj (Koviljska rakijada), qui ont lieu au mois de juin. En octobre, allez au Festival du chou de Futog (Futoška kupusijada) pendant lequel vous pourrez déguster des plats traditionnels à base de chou, qui jouissent de l'Appellation d'origine protégée.
En tant que deuxième plus grande ville de Serbie, outre la cuisine locale, Novi Sad dispose d’un très large éventail de restaurants modernes et de cuisines du monde.